- Ligue 1 en Multiplex bouillant: 25 buts, deux victoires nettes et trois nuls riches en rebondissements.
- OM – Angers: 2-2, un avantage gâché au Vélodrome malgré le doublé de Robinio Vaz.
- Paris FC – OL: 3-3, un miracle footballistique après avoir été mené 0-3 à la 65e minute.
- Monaco gagne à Nantes: 5-3, doublé de Golovin, nouveau dauphin du PSG.
- Strasbourg déroule face à Auxerre: 3-0, trio Panicelli–Nanassi–Barco en feu.
- Toulouse arrache le nul contre Rennes: 2-2, inquiétude pour Habib Beye.
- Soirée marquée par la Déception marseillaise et des Émotions XXL à Jean-Bouin.
Dans une soirée palpitante qui a embrasé les cinq pelouses, la Ligue 1 a livré un scénario à tiroirs. À Marseille, l’OM a concédé le nul contre Angers (2-2) dans un final irrespirable, tandis que le Paris FC a renversé la table pour accrocher l’OL (3-3) après avoir été mené 0-3. À Nantes, l’ASM s’est imposée dans un match fou (5-3) grâce à un Golovin décisif. Strasbourg a dominé Auxerre (3-0), et Toulouse a rejoint Rennes (2-2) malgré un retard de deux buts.
Le cœur des supporters a battu vite, très vite. Car il y a eu des buts, des expulsions, des VAR décisives et des temps additionnels interminables. Les stades de Jean-Bouin et du Vélodrome ont vibré comme rarement, avec des renversements qui s’expliquent par le pressing, la gestion des changements et la maîtrise, ou non, des émotions. Au final, 25 buts ont éclairé ce Multiplex de la 10e journée, et l’ASM grimpe derrière Paris.
Ligue 1 en multiplex: résultats, bascule et chiffres clés d’une soirée palpitante pleine de buts et d’émotions
Le verdict tombe dès les coups de sifflet finaux: Paris FC–OL 3-3, OM–Angers 2-2, Strasbourg–Auxerre 3-0, Nantes–Monaco 3-5, Toulouse–Rennes 2-2. Ainsi, la page se tourne avec deux vainqueurs, trois nuls et un total de 25 buts. Le « qui » et le « où » sont limpides, et le « comment » se lit dans un défilé d’actions décisives entre la 58e et la 100e minute.
Le « pourquoi » s’écrit avec les détails tactiques. Les équipes qui ont reculé ont payé, celles qui ont osé ont été récompensées. Les cinq matchs ont été marqués par des transitions rapides, des coups de pied arrêtés mieux exploités et une gestion des changements parfois perfectible.
Moments charnières et mini-chronologie
- 49e–70e: bascule générale, égalisation de l’OM, break rennais puis retour toulousain, ASM à fond.
- 80e–90e: Golovin met Monaco à l’abri, Paris FC relance le suspense.
- 96e–100e: égalisation d’Angers au Vélodrome, nuls actés, émotion totale.
| Affiche | Score | Faits marquants | Homme-clé |
|---|---|---|---|
| Paris FC – OL | 3-3 | OL mènera 3-0 (65e), rouge pour Abner, égalisation à 10 contre 10 | Kebbal (PFC) |
| OM – Angers | 2-2 | Doublé de Vaz, égalisation d’O. Camara à la 96e | Robinio Vaz (OM) |
| Strasbourg – Auxerre | 3-0 | Panicelli dès la reprise, show de Barco | Barco (RCSA) |
| Nantes – Monaco | 3-5 | Doublé de Golovin, Mohamed relance, ASM finit fort | Golovin (ASM) |
| Toulouse – Rennes | 2-2 | Rennes mène 2-0, penalty toulousain en fin de match | Tolosa (TFC) collectif |
Ce panorama installe un fil rouge: la gestion des fins de match a tout décidé. Et sur cette corde tendue, Monaco danse mieux que Marseille.
Cap sur Marseille, où l’issue a retourné le stade et a nourri une vraie Déception chez les supporters.
OM-Angers au Vélodrome: l’OM déçoit malgré Vaz, quand Camara transforme une nuit électrique
L’OM pensait tenir son soir. Un doublé de Robinio Vaz avait retourné le match, un contre mené avec nerf avait réveillé un Vélodrome incandescent. Pourtant, la fin a tout brisé: Ousmane Camara a égalisé à la 96e minute sur une frappe sèche, profitant d’une défense fébrile.
Pourquoi ce retournement? Le coaching tardif, une ligne défensive trop basse et un manque de lucidité à la finition. Aubameyang a eu le break au bout du pied à la 74e. L’occasion fuit, et l’équilibre du match bascule.
Tournants du match et lecture tactique
- 50e: égalisation marseillaise. Transition rapide, passe d’Aubameyang, Vaz conclut.
- 69e: 2-1 pour l’OM. Contrôle de gala de Vaz, finition chirurgicale.
- 74e: occasion manquée d’Aubameyang pour le break, tournant psychologique.
- 96e: Camara punit la gestion du temps faible marseillais.
Tactiquement, Marseille a alterné pressing médian et attaques placées. Angers a répondu par des sorties rapides sur les ailes, puis par un bloc plus haut en fin de match. Le duel s’est gagné dans les zones de vérité, pas au milieu.
| Phase | OM | Angers | Impact |
|---|---|---|---|
| Transitions | Vaz attaque l’espace, soutien d’Aubameyang | Projections rapides de Camara | Multiples occasions, rythme élevé |
| Derniers 15’ | Ligne trop basse, changements tardifs | Bloc plus haut, prises de risques | Égalisation d’Angers à 96e |
| Finition | Occasion de break manquée | Efficacité tardive | Score final 2-2 |
Dans les tribunes, un jeune supporter, Lenny, confiait son vertige. Le cœur a filé du plein soleil à l’ombre en un instant. Le Football, parfois, ne pardonne pas une seule imprécision.
Cap ensuite sur Jean-Bouin, où un autre film, tout aussi haletant, a tenu la ville en haleine.
Paris FC–OL: un miracle footballistique, de 0-3 à 3-3, avec rouge, lucarnes et caractère
Le Paris FC était au bord du gouffre à la 65e minute. L’OL menait 3-0 après une heure convaincante, portée par Moreira à la passe et Pavel Sulc à la conclusion. Puis la rencontre a pris un virage spectaculaire.
Abner Vinicius a été exclu, ce qui a fait vaciller Lyon. Malgré le rouge de De Smet côté PFC, l’équipe parisienne s’est révoltée à dix. Camara a relancé l’espoir, puis Kebbal a allumé la lucarne. À la 84e, l’égalisation scellait un retour insensé.
Les clefs du retournement et les nerfs d’acier
- Gestion émotionnelle: Lyon a reculé après l’expulsion, perdant le fil.
- Coaching: entrées offensives payantes du PFC, volume sur les côtés.
- Qualité technique: centre millimétré, frappe en lucarne de Kebbal.
- Physique: pressing court, haute intensité malgré l’infériorité.
| Minute | Événement | Score | Détail |
|---|---|---|---|
| 51e | But OL | 0-2 | Centre de Moreira, finition de Sulc |
| 57e | Lob de Sulc | 0-3 | Adresse clinique |
| 61e | Rouge Abner | — | OL réduit à 10 |
| 64e | But Camara (PFC) | 1-3 | Reprise acrobatique |
| 66e | Deuxième jaune De Smet | — | PFC à 10 |
| 77e | But Kebbal | 2-3 | Lucarne opposée |
| 84e | Égalisation PFC | 3-3 | Temps fort parisien |
Le public a tout donné. Les applaudissements ont accompagné la révolte, comme dans un duel où la croyance repousse les limites. Cette partie a redéfini la notion d’élan.
Ce match raconte aussi la portée stratégique des expulsions. Il éclaire la manière dont un tempo se renverse après une bascule psychologique.
Direction La Beaujoire, où la cadence offensive est montée d’un cran et a propulsé un nouveau dauphin.
Monaco renverse Nantes: Golovin magistral et ASM dauphin, feu d’artifice offensif en Ligue 1
À Nantes, l’ASM a triomphé au terme d’un match total. Aleksandr Golovin a signé un doublé, tandis que Aklilouche a redonné l’avantage à la 58e. Malgré la réduction de Mostafa Mohamed à la 86e (4-3), Monaco a fini fort pour sceller le 5-3 à la 97e.
Pourquoi tant d’occasions? Les couloirs monégasques ont débordé, les renversements ont créé des 2-contre-1, et la densité dans l’axe nantais a cédé. Le pressing de l’ASM a aussi transformé plusieurs secondes ballons en tirs.
Clés du succès monégasque
- Variété des circuits: jeu intérieur puis débordements pour casser les repères.
- Finition: Golovin décisif dans les zones chaudes.
- Gestion: résilience après le 4-3, maîtrise du temps additionnel.
- Transitions: récupération haute, passes verticales accélératrices.
| Minute | Équipe | Action | Score |
|---|---|---|---|
| 58e | ASM | But d’Aklilouche | 2-3 |
| 80e | ASM | But de Golovin | 2-4 |
| 86e | FCN | But de Mohamed | 3-4 |
| 97e | ASM | Golovin double | 3-5 |
Historiquement, Monaco aime ces joutes à haute intensité. La fluidité entre lignes rappelle ses meilleures séquences récentes. Dans la marche au podium, ce succès envoie un signal fort.
Le public nantais a vibré jusqu’au bout. Cependant, la précision monégasque a fait la différence, comme un métronome inarrêtable.
Reste à éclairer les deux autres affiches qui complètent ce puzzle riche en enseignements.
Strasbourg–Auxerre et Toulouse–Rennes: domination alsacienne et frisson violet contre rouge noir
La Meinau a fêté un succès propre: Strasbourg a dominé Auxerre 3-0. Panicelli a marqué dès la reprise, Nanassi a doublé la mise à la 55e, puis Barco a scellé l’affaire à la 59e. Tout est allé vite, avec une agressivité maîtrisée et un pressing coordonné.
Au Stadium, Rennes a mené 2-0 grâce à Esteban Le Paul puis Taïssir El Amloud Tamari. Pourtant, Toulouse a obtenu un penalty et a égalisé au courage. La dynamique des 20 dernières minutes a tout renversé.
Enseignements tactiques et signaux faibles
- Strasbourg: largeur bien utilisée, Barco créatif, projection de Nanassi.
- Auxerre: manqué de densité seconde période, réglages défensifs à revoir.
- Rennes: efficacité initiale, gestion des temps faibles fragile.
- Toulouse: mental et transitions rapides, penalty décisif.
| Match | Score | Marqueurs | Momentum |
|---|---|---|---|
| Strasbourg – Auxerre | 3-0 | Panicelli, Nanassi, Barco | Strasbourg tue le suspense en 15 minutes |
| Toulouse – Rennes | 2-2 | Le Paul, Tamari; TFC sur penalty puis égalisation | Rennes craque dans le money-time |
Au-delà des chiffres, ces matchs livrent deux images. L’une d’une équipe alsacienne sûre de ses forces, l’autre d’un Rennes perfectible sous pression. La course au maintien et au top 6 s’en trouve impactée.
Ce quadruple regard ouvre un dernier volet: l’analyse croisée des états de forme et des tendances du moment.
Au-delà des scores: états de forme, psychologie et enjeux pour la suite de la saison
Cette soirée palpitante forge des vérités. Monaco est réaliste et ambitieux, Strasbourg progresse vite, l’OM s’expose en fin de match, Rennes cherche sa constance, et le Paris FC prouve son caractère. Les émotions, elles, ont dicté la fin.
Quelles trajectoires pour la suite? L’ASM installe un socle de jeu, l’OM doit mieux fermer ses matchs, le PFC capitalise sur son moral, Lyon réfléchit à sa gestion des temps faibles. La psychologie pèse autant que les systèmes.
Points d’attention et feuille de route
- Gestion du money-time: fermetures à travailler pour Marseille, Rennes et Lyon.
- Transitions: atout majeur pour Strasbourg et Monaco, repère à consolider.
- Discipline: expulsions charnières, coût direct sur l’élan adverse.
- Projection offensive: Vaz et Golovin en fers de lance.
| Équipe | Signal fort | Point faible | Action prioritaire |
|---|---|---|---|
| OM | Vaz en pleine forme | Fin de match instable | Gestion du bloc et des changements |
| Paris FC | Résilience XXL | Discipline à 10 | Canaliser l’engagement |
| Monaco | Finition clinique | Petits temps faibles | Conserver l’intensité après les buts |
| Strasbourg | Pressing coordonné | Entrée en rythme parfois lente | Démarrer plus haut dès le coup d’envoi |
| Rennes | Couloirs performants | Crise de confiance tardive | Routines de fin de match |
| OL | Création efficace | Gestion après rouge | Ancrer un plan B |
Reste une vérité simple: ce Multiplex a mis le projecteur sur la corde sensible du haut niveau. L’audace et la lucidité vont guider la suite, dans une bataille pour les places européennes où chaque détail comptera.
Au bout du compte, la nuit aura confirmé une chose: la Ligue 1 aime les retournements et les personnages forts, et cette page en est la plus vibrante illustration.


