En bref
- Gulli et Ligue 1+ lancent un programme hebdomadaire « Ma Super Ligue 1 » destiné aux enfants, avec diffusion en clair le mercredi et rediffusions le week-end sur la plateforme.
- Objectif immédiat : gagner la bataille de l’attention des familles, recruter de nouveaux abonnés et offrir des images de foot en clair à la télé.
- Expérience stade repensée avec des animations type « In ze boîte » et « Total WipeOut » pour moderniser la mi-temps, sous le label GulliStade.
- Pédagogie du jeu : expliquer les règles, valoriser les clubs français et transmettre une culture foot avant l’adolescence avec GulliKidsLeague et GulliJeunesse.
- Revenus : relance des cartes Panini, partenariats kids-friendly, poussée de GulliLiveLigue1, et hausse possible de la valeur média au prochain contrat.
- Talents : incubateur GulliTalents pour jeunes commentateurs, mini-reporters et futures voix de la Ligue 1.
Le coup d’envoi est annoncé, et la nouvelle tombe comme une frappe lucarne. Gulli et Ligue 1+ lancent une émission kids en clair, chaque mercredi à 16h, puis en rattrapage le week-end sur la plateforme. Qui pilote ? LFP Media avec Gulli. Quoi et comment ? Un magazine immersif, tourné chez les clubs, avec des enfants propulsés au plus près du terrain. Où et quand ? Sur l’antenne Gulli puis sur l’écosystème Ligue 1+. Pourquoi maintenant ? Pour capter une génération qui consomme différemment et pour soutenir la croissance d’audience de la Ligue 1. L’annonce s’inspire des modèles américains, comme l’accord NFL–Nickelodeon, mais s’ancre dans les réalités françaises. Le message est clair : redonner au foot tricolore une place centrale dans les salons familiaux.
Derrière la vitrine, un plan se dessine : rééduquer le regard, réenchanter la mi-temps et préparer l’avenir avec des formats ludiques. Un mercredi type ? Une jeune fan visite le centre d’entraînement, présente les compos, puis s’essaie au rôle de journaliste. Sur la plateforme, des pastilles interactives prolongent l’expérience. Les mots-clés de la stratégie sautent aux yeux : GulliFoot pour l’initiation, GulliSport comme bannière éditoriale, GulliFans pour fédérer. À la clé, une conquête des foyers, des partenaires qui suivent et une image modernisée. Place à l’impact concret.
Gulli et Ligue 1+ : un partenariat pour élargir l’audience, clarifier l’offre et accélérer l’adoption
Le premier effet, c’est la visibilité. Une émission hebdomadaire en clair ouvre la porte à des millions de foyers. Les images circulent, et les enfants découvrent la Ligue 1 sans barrière d’abonnement. La plateforme Ligue 1+ récupère l’élan avec des rediffusions contextualisées, des bonus et un parcours fluide vers l’abonnement.
Qui en bénéficie dès le départ ? Les clubs, qui voient leurs centres d’entraînement et leurs stades filmés sous un angle positif. Les familles, qui reçoivent un programme calibré pour tous âges. Et la ligue, qui structure une nouvelle rampe de lancement pour ses contenus.
Le format privilégie l’action. Des scènes d’immersion remplacent les interviews figées. Une jeune supportrice nommée Lina, 10 ans, découvre la salle d’analyse vidéo, puis décrit un pressing réussi avec ses mots. Les codes changent, la passion reste.
Le mercredi 16h devient un rendez-vous. Gulli en fait un totem de grille. La plateforme transforme ce pic en session de GulliLiveLigue1 le week-end, avec quiz et micro-challenges.
Ce choix répond à un problème simple : les enfants regardent moins de matchs entiers. L’émission reconnecte avec l’agenda familial et pose des repères clairs. La durée courte du magazine sert d’aimant avant d’entraîner vers le direct.
Calendrier éditorial et promesse de marque
La cohérence éditoriale est un pilier. Chaque numéro associe découverte d’un club, focus pédagogique et défi ludique. Les rubriques vivent sous des labels mémorisables, utiles à la recherche et au replay.
- GulliFoot : la rubrique règles et gestes du jeu.
- GulliMatch : l’avant-match simple et fun.
- GulliFans : portraits de jeunes supporters et chants.
- GulliSport : culture physique, nutrition, récupération.
- GulliPassionFoot : concours et défis à domicile.
Cette nomenclature réduit la friction. Les familles trouvent vite le contenu souhaité, et les clubs s’approprient les codes. Les indicateurs d’adoption peuvent grimper vite si la mécanique est rigoureuse.
| Élément | Où | Quand | Objectif | Indicateur clé |
|---|---|---|---|---|
| Magazine « Ma Super Ligue 1 » | Gulli | Mercredi 16h | Audience large en clair | Portée 4-14 ans |
| Rediffusions + bonus | Ligue 1+ | Samedi et dimanche matin | Conversion vers la plateforme | Temps de visionnage |
| GulliLiveLigue1 | Ligue 1+ | Avant les matchs | Interaction et fidélité | Taux de participation |
| Clips pédagogiques GulliFoot | Gulli + réseaux | Hebdomadaire | Compréhension du jeu | Achèvement vidéo |
La crédibilité passe aussi par des invités référents. Un capitaine parle de pressing, une gardienne détaille la relance courte. Le vocabulaire s’ajuste, l’exigence demeure. Coman, devenu leader, incarne bien ce rôle modèle moderne et posé.
La base est solide. Une porte d’entrée claire en milieu de semaine, une rampe de relecture le week-end, et des ponts vers le direct. Voilà comment installer une habitude médiatique, avant d’ouvrir la suite sur l’éducation au jeu.
Éduquer une génération : GulliKidsLeague, GulliJeunesse et la pédagogie du match de 90 minutes
Le cœur du projet, c’est la transmission. Un match dure 90 minutes, avec un temps fort, des temps faibles et une gestion émotionnelle. Cette notion simple n’est pas toujours évidente pour les plus jeunes baignés d’highlights.
Gulli et la LFP ont une opportunité rare. En valorisant la patience et la lecture du jeu, ils recréent l’appétence pour le direct. Un enfant comprend qu’un pressing bien mené à la 65e peut décider la rencontre autant qu’une frappe tôt dans le match.
La pédagogie passe par des formats courts et réguliers. Une séquence explique l’avantage. Une autre illustre le rôle de la sentinelle. Puis un quiz rend le tout vivant, sans jargon pesant.
Le tout s’abrite sous un label fédérateur : GulliKidsLeague. Ce nom implique l’enfant, qui devient acteur. L’écosystème GulliJeunesse s’occupe du hors antenne, avec des ateliers dans les écoles et des supports pour les éducateurs.
Modules pédagogiques et bénéfices concrets
Chaque module vise un acquis. Les règles, la culture foot, le respect du stade et la fidélité aux clubs locaux sont au programme. L’objectif est double : ancrer la Ligue 1 dans le quotidien et éviter l’aspiration systématique vers les géants étrangers.
- Apprendre qu’un match se lit dans la durée, pas seulement dans les clips.
- Découvrir la richesse tactique sans tomber dans la technicité lourde.
- Installer des repères culturels : chants, rituels, respect des stadiers.
- Encourager la loyauté aux clubs du coin, de Lorient à Lille.
- Mettre en lumière les joueuses et les joueurs de l’élite française.
Le modèle américain inspire la forme. Comme la NFL sur Nickelodeon, l’émission injecte fun et pédagogie, mais garde l’essence du foot français. Une « vibe US » sans travestir le jeu, voilà la ligne.
| Module | Contenu | Durée | Compétence visée | Exemple |
|---|---|---|---|---|
| Règles essentielles | GulliFoot | 3 min | Comprendre hors-jeu, avantage | Animation sur une remontée de balle |
| Lecture du match | GulliMatch | 4 min | Identifier les temps forts | Tournant à l’heure de jeu |
| Vie du stade | GulliStade | 3 min | Codes d’un déplacement | Porte, tribune, chants |
| Culture foot | GulliSport | 5 min | Histoire et héros | Capitaines, Coman leader |
Le récit s’appuie sur des références pop. Inazuma Eleven, Galaktik Football et « Olive et Tom » servent d’accroche. Les gestes spectaculaires nourrissent l’envie d’essayer, tandis que l’émission rappelle que le réel a ses rythmes et ses exigences.
À la fin, les jeunes restent moins tentés de choisir Liverpool ou le Real par réflexe. Ils découvrent l’ADN de leurs clubs français, leurs derbys et leurs héros du week-end. Le terrain est prêt pour une expérience stade renouvelée.
Mi-temps réinventée : GulliStade, Toobo et des animations qui rapprochent
Le stade devient une scène familiale. La mi-temps s’ouvre à des animations taillées pour les plus jeunes, sans dénaturer le cœur sportif. Le ton est léger, le contenu reste centré sur le foot.
Les crossbar challenges historiques ont laissé une trace. Mais il est temps d’innover. Des formats issus d’« In ze boîte » ou de « Total WipeOut » s’adaptent aux parvis et aux bord-terrains.
La mascotte Toobo peut retrouver vie. Annoncer les compositions, faire la météo des stades, et même lancer une ola. Le personnage devient un guide, pas un gadget.
Le résultat attendu ? Une expérience plus riche, qui justifie la venue au stade en famille. Les enfants gardent un souvenir tangible et demandent à revenir.
Catalogue d’animations et valeur ajoutée
Chaque club peut choisir les formats selon son identité. Les animations restent rapides pour respecter les temps opérationnels. Des protocoles de sécurité clairs assurent la fluidité.
- Parcours « GulliStade Challenge » avec mini-obstacles type Total WipeOut.
- Jeu-quiz « GulliMatch Minute » sur l’histoire du club.
- Atelier micro « GulliTalents » pour tester la voix de speaker.
- Remise surprise « GulliFans » avec rencontre de l’idole.
- Toobo annonce les compos et la météo en mode fun.
| Animation | Durée | Ressources | Impact fan | Indicateur |
|---|---|---|---|---|
| Parcours GulliStade | 6 min | Modules gonflables | Participation familles | Nombre d’inscrits |
| Quiz GulliMatch | 4 min | Écran géant + app | Engagement tribunes | Votes en direct |
| Micro speaker Toobo | 3 min | Costume + micro | Rires et mémorisation | Retours NPS |
| Rencontre GulliFans | 5 min | Staff club | Émotion forte | Captations sociales |
Les séquences émotion ont leur place. Un jeune fan qui pleure de joie dans les bras de son héros marque les esprits. Ces moments nourrissent l’attachement aux clubs et à la Ligue 1.
Par la même, la logistique évolue. Les clubs créent un référent famille. Les stadiers reçoivent un brief adapté. La fluidité s’améliore, l’image aussi.
Une touche d’US vibe peut moderniser l’ensemble. Mais l’identité reste française, avec chants et codes locaux. Le juste équilibre est la clé du succès.
Cette transformation ne dénature pas le match. Elle ajoute une couche de chaleur humaine. Le public repart avec une histoire à raconter.
Économie et marketing : Panini, partenariats kids-friendly et valeur média renforcée
Le partenariat peut rapporter des sous, tout simplement. Une émission en clair crée des fenêtres de sponsoring à forte affinité familiale. Les marques retrouvent un terrain d’expression positif.
Les cartes Panini, par exemple, peuvent renaître dans les cours de récré. Les enfants collectionnent, échangent et mémorisent les effectifs. Les clubs y gagnent en notoriété.
Des opérations croisées avec la restauration peuvent suivre. Une hausse de la consommation de produits kids-friendly autour des matchs est plausible. Les activations packagées augmentent la valeur perçue.
La plateforme Ligue 1+ profite du trafic généré. L’émission crée l’appétit, les bonus nourrissent l’usage, et l’abonnement s’enclenche. Le cycle vertueux devient tangible.
Axes de revenus et projections
Trois leviers dominent : sponsoring antenne, licences produits, et conversion digitale. Le tout se construit autour d’une identité fraîche, jusqu’à un logo vert clin d’œil aux familles, même si les Verts ne sont pas en Ligue 1.
- GulliPassionFoot comme plateforme de concours et de cashback.
- Packs « GulliLiveLigue1 » pour les partenaires du week-end.
- Bundles Panini + mois d’essai Ligue 1+ pour accélérer l’adoption.
- Offres fast-food familiales adossées à des goodies de clubs.
- Merch kids co-brandé GulliSport x clubs.
| Levier | Produit | Cible | ROI attendu | Indicateur |
|---|---|---|---|---|
| Sponsoring TV | Bumpers + écrans | Familles 4-14 | +15% CPM premium | GRP kids |
| Licences | Panini & jouets | Écoles et clubs | Relance échanges | Ventes nettes |
| Digital | Essais Ligue 1+ | Parents | +8% conversion | Abonnés incrémentaux |
| Partenariats | Menu kids | Sorties match | Panier moyen | Bons dématérialisés |
Les campagnes pourront s’adosser à des figures du championnat, en gardant une éthique claire. Le ton reste protecteur envers le jeune public. Les contenus restent éditoriaux, pas publicitaires.
Sur le plan éditorial, des reportages décalés donnent de la fraîcheur. Une visite du local des tifos menée par des enfants change le regard. L’authenticité nourrit la valeur.
À la clé, un média plus fort. La Ligue 1 vendeuse se battra mieux au prochain appel d’offres. La ligne éditoriale kids aura démontré sa puissance.
Avec ces briques en place, l’écosystème est prêt pour former des voix, créer des histoires et révéler de nouveaux talents à l’antenne.
GulliTalents et nouvelles voix : former reporters, commentateurs et figures de demain
L’étape suivante, c’est l’incubation. GulliTalents peut devenir un label pour repérer des mini-reporters, des vidéastes et de futures voix de la Ligue 1. Les clubs ouvrent leurs portes, les enfants racontent.
Les ateliers se structurent vite. Diction, respiration, montage simple, cadrage à deux caméras, tout est abordé. Le but n’est pas de fabriquer un rôle, mais de révéler une appétence.
Des duos émergent. Appelons-les Paul et Augustin. L’un a le sens du rythme, l’autre l’œil pour la stat utile. Ensemble, ils commentent un résumé U15 et donnent vie au ballon.
Le public accroche à ces formats. Un regard d’enfant capte des détails qu’un adulte oublie. L’émotion passe sans filtre, la rigueur suit.
Dispositif de formation et passerelles
Pour durer, il faut des passerelles. Les meilleurs jeunes rejoignent un pool de chroniqueurs. Ils présentent des pastilles, puis interviennent à l’antenne sur des directs de formation. La progression se fait en douceur.
- Stages régionaux en club avec coaches médias.
- Masterclass avec des commentateurs en activité.
- Sessions « micro en main » avant match en tribune presse.
- Filtre éditorial pour sécuriser la parole et éviter l’excès.
- Portfolio vidéo validé par la rédaction de Ligue 1+.
| Étape | Public | Compétence | Production | Issue |
|---|---|---|---|---|
| Atelier découverte | 8-12 ans | Prise de parole | Micro-sujets 60s | Repérage |
| Stage club | 10-14 ans | Storytelling | Reportage 3 min | Pré-sélection |
| Pool antenne | 12-15 ans | Commentaire | Duplex bord-terrain | Chronique |
| Mentorat | 13-16 ans | Montage et rythme | Mini-mag 7 min | Signature |
Le clin d’œil à la légende n’est jamais loin. Imaginer Ruud Gullit passer sur un banc de Ligue 1 fait sourire, mais travailler avec d’anciens grands joueurs sur des masterclass serait déjà puissant. L’expertise inspire sans écraser.
Ces contenus attirent aussi des jeunes talents sportifs vers la Ligue des talents. Un U13 voit un centre d’entraînement moderne, écoute un préparateur, et projette sa trajectoire en France. L’effet image devient un levier de recrutement indirect.
Au fil des mois, un réseau de jeunes voix se construit. Le soir, les familles reconnaissent un accent, retiennent un prénom, et suivent une histoire. C’est ainsi que naissent les futures signatures médiatiques du championnat.
Culture foot et fidélité locale : ancrer la Ligue 1 dans les familles et les écoles
La fidélité se construit tôt. Un enfant qui visite son club, qui colle des vignettes et qui chante en tribune deviendra un adulte fidèle. Tout l’enjeu est là.
Les contenus doivent guider cette construction. Les reportages dans les villes, les portraits des jardiniers, les histoires des ultras responsables créent une culture accessible. Le public comprend que le foot est plus qu’un score.
Les références pop servent d’amorces. Découvrir « Olive et Tom » ou Galaktik Football, c’est ouvrir une porte. Ensuite, le réel prend la main au stade, avec ses odeurs, ses sons et ses rythmes.
Les clubs peuvent créer des parcours école-stade. Une matinée au musée du club, une rencontre avec la gardienne U19, et un passage dans le vestiaire. Cette passerelle installe des souvenirs solides.
Feuille de route pour ancrer la Ligue 1 dans le quotidien
Une feuille de route claire aide à piloter. Les actions se complètent et évitent les redondances. La cohérence fait la différence sur la durée.
- Clubs ambassadeurs « GulliJeunesse » avec séances pédagogiques.
- Journées « GulliFans » avec collecte de chants et drapeaux.
- Rubrique « GulliMatch Local » dédiée aux derbys et voisins.
- Carnet Panini vivant en classe pour mêler maths et foot.
- Moments « images de foot en clair » à regarder ensemble le mercredi.
| Action | Lieu | Fréquence | Impact culturel | Mesure |
|---|---|---|---|---|
| Ateliers école | Classes primaires | Mensuel | Lexique du foot | Quizz de fin de cycle |
| Visites club | Stade + centre | Trimestriel | Attachement local | Retours enseignants |
| Soirées famille | Domicile | Hebdomadaire | Rituel TV commun | Temps de co-visionnage |
| Fan-days | Parvis | Matchs ciblés | Transmission chants | Participation enfants |
Ce maillage culturel réduit l’attrait des championnats étrangers par mimétisme. Les enfants apprennent qu’un Lorient–Lille peut être un grand moment, si on le vit avec les siens. La Ligue 1 redevient un repère de week-end.
Un dernier détail compte : la valorisation des héroïnes et des héros locaux. Les clubs féminins et les centres de formation offrent de belles histoires. Elles doivent entrer à l’antenne.
La fidélité se nourrit d’émotion, de routine et de connaissance. Quand ces trois ingrédients se rencontrent, la passion s’installe et ne s’effrite plus. La suite s’écrit sur le terrain, et devant l’écran.
