En bref
- Score : PSG vainqueur 3-0 à Brest en Ligue 1 Uber Eats, succès net au stade Francis-Le Blé.
- Buteurs : doublé d’Achraf Hakimi, puis scellé par Désiré Doué à la 90’+6.
- Tournant : penalty de Romain Del Castillo manqué à l’heure de jeu, alors que Brest poussait.
- Faits marquants : grande activité d’Ousmane Dembélé, arrêts de Chevalier, coaching payant de Luis Enrique.
- Contexte : Paris reprend provisoirement la tête, devant l’OM attendu à Lens. Diffusion Canal+.
- Style : couloir droit incandescent, volume de jeu et possession haute. Maillots Nike pour Paris, Kappa pour Brest.
- Économie : exposition pour Qatar Airways et héritage Accor Live Limitless. Prochain rendez-vous au Parc des Princes.
Un succès ample, une idée claire et un symbole fort. À Brest, le PSG a imposé un rythme et une maîtrise qui ont vite clarifié l’enjeu. D’abord, un couloir droit en feu a étiré le bloc local. Ensuite, la justesse des transmissions a fait pencher la balance. Le penalty manqué par Del Castillo a figé l’instant décisif. Puis, l’entrée de Doué a refermé le verrou avec autorité. Au-delà du score, la lecture du match renvoie à une équipe parisienne redevenue tranchante après deux nuls. Face à des Bretons généreux mais punis dans les zones clés, l’écart s’explique par la précision technique et le tempo. La soirée se termine sur un leadership provisoire en Ligue 1, sous l’œil de Canal+. En tribunes, le jeune Léo, fan des Ty-Zefs, est resté debout jusqu’au bout, persuadé d’un sursaut. Pourtant, la logique sportive a parlé. Les Parisiens ont plié l’histoire, sans trembler, avec une efficacité clinique.
PSG s’impose 3-0 à Brest : score, buteurs et tournant du match du 25 octobre 2025
L’information essentielle tombe d’emblée : le PSG s’impose 3-0 à Brest, au stade Francis-Le Blé, lors de la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats. Pour comprendre, il faut revenir aux faits. Le doublé d’Achraf Hakimi ouvre la voie. La fin est signée Désiré Doué (90’+6), lancé par un Warren Zaïre-Emery lucide. L’épisode clé survient à l’heure de jeu : Romain Del Castillo échoue sur penalty, alors que le score restait jouable. Dès lors, la bascule mentale est totale. Paris gère, puis enfonce.
Le “qui” et le “comment” se lisent dans les connexions à droite. Ousmane Dembélé attire, crochette et touche souvent juste. Hakimi plonge dans son dos, multiplie les appels diagonaux et finit deux actions majeures. En face, Majecki écarte, mais subi. Chevalier, lui, rassure sur ses rares interventions, notamment face à Baldé en fin de match. Et quand la tension grimpe, le coaching de Luis Enrique maximise l’avance : Gonçalo Ramos pèse, Doué accélère, Paris s’étire.
Pourquoi ce rapport de force a-t-il tenu? D’abord, la possession haute a imposé un campement constant (plus de 70% sur la durée, avec un pic à 74% dans le dernier quart d’heure). Ensuite, les transmissions rasantes ont cassé les lignes bretonnes. Enfin, la gestion émotionnelle a été maîtrisée. Même le moment du penalty n’a pas déstabilisé les Parisiens. Au contraire, ils ont haussé le ton.
Où se situe l’impact? Sur les couloirs, surtout le droit. Sur les seconds ballons, gagnés par un milieu attentif. Sur les transitions, précises et tranchantes. Brest a résisté, bien aidé par Junior Diaz et Kenny Lala par séquences. Mais la répétition des vagues a fini par rompre le dispositif. Et l’addition a pris de l’ampleur dans le temps additionnel.
- Tournant : penalty brestois raté à 1-0, opportunité d’égaliser manquée.
- Momentum : coaching parisien payant, Doué en finisseur.
- Animation : couloir droit Dembélé-Hakimi décisif.
- Sécurité : Chevalier vigilant sur les rares situations chaudes.
| Période | Événement | Détail |
|---|---|---|
| 1re MT | Ouverture du score | Hakimi profite d’un appel croisé et conclut à ras de terre |
| 60’ | Penalty manqué | Del Castillo rate l’occasion de revenir |
| 2e MT | Break parisien | Hakimi double la mise après un décalage venu de la droite |
| 90’ | Occasion Brest | Baldé bute sur Chevalier après un contre |
| 90’+6 | 3-0 | Doué conclu d’un tir plein de sang-froid, servi par Zaïre-Emery |
Images fortes et diffusion
Le match a été diffusé sur Canal+, vitrine majeure du championnat. Les couleurs Nike ont brillé côté parisien, tandis que le maillot Kappa de Brest a tenu son rang dans l’intensité. Le cadre breton a offert un décor tendu, avec un public vibrant.
La vidéo ci-dessus éclaire les enchaînements déterminants et replace le timing des décisions qui ont compté.
Clés tactiques : couloir droit incandescent, pressing coordonné et coaching gagnant
Paris a bâti son plan sur un principe clair : élargir le terrain puis attaquer l’espace libéré. D’abord, Dembélé fixe en un contre un. Ensuite, Hakimi surgit dans son dos. Cette mécanique a chahuté la structure de Brest. Le bloc local glissait, mais ouvrait des brèches à l’opposé. Dès que Vitinha ou Zaïre-Emery trouvaient la bonne diagonale, l’avantage devenait net.
Le pressing de sortie a complété l’œuvre. Paris a refermé les couloirs sur la première relance. Les récupérations hautes ont suivi, souvent à la retombée de centres dégagés trop court. Sur ces séquences, la surface était immédiatement attaquée. La frappe de Barcola en angle fermé illustre cette logique. Puis, l’entrée de Gonçalo Ramos a ajouté une présence de surface, utile pour fixer et libérer les zones d’appui.
En face, Brest a tenté d’alterner jeu court et prises de profondeur. Toutefois, les transitions ont manqué de continuité. Le tacle de Junior Diaz sur Dembélé a stoppé une action chaude, mais il y a eu trop de séquences à défendre en reculant. Quand le penalty arrive, tout peut basculer. Mais l’égalisation s’envole. Le temps long favorise alors la maîtrise parisienne.
- Couloir droit : fixation + appel croisé, schéma répété avec succès.
- Pressing : déclenchements coordonnés sur passe latérale, lignes resserrées.
- Coaching : Doué apporte vitesse et lucidité dans le dernier geste.
- Gestion : temps faibles absorbés, possession protectrice.
| Zone | Progressions | Centres | Occasions créées |
|---|---|---|---|
| Flanc droit PSG | 21 | 12 | 6 |
| Flanc gauche PSG | 12 | 6 | 2 |
| Couloir droit Brest | 9 | 5 | 1 |
Réglages finaux et gestion des temps de jeu
Le remplacement de Bradley Barcola par Gonçalo Ramos a densifié la surface. Celui de Senny Mayulu pour Quentin Ndjantou a rafraîchi les jambes au milieu. Côté Brest, Hugo Magnetti et Bradley Locko ont cédé leur place pour apporter de la vivacité. Malgré tout, la possession parisienne a enchaîné les séquences longues. La patience a payé.
- Ramos : fixation, libère l’espace pour Doué.
- Doué : prise de vitesse décisive dans le dos de Lala.
- Majecki : plusieurs parades qui retardent l’inévitable.
Ce plan a tenu parce qu’il a combiné rigueur et audace. Une partition équilibrée, sans excès.
Individuels décisifs : Hakimi clinique, Dembélé en chef d’orchestre, Doué pour sceller
Achraf Hakimi a dicté le tempo sur chaque projection. Son premier but sanctionne une défense mal équilibrée. Le second punit un ajustement tardif. Au-delà des chiffres, l’international marocain a offert des repères. Il a couru juste, pas trop. Il a glissé des appels tranchants au bon moment. Cette lucidité a porté l’équipe.
Ousmane Dembélé a, lui, multiplié les différences. Crochets courts, passes verticales et changements de rythme ont usé le bloc brestois. Il totalise son septième but toutes compétitions confondues contre Brest dans sa carrière, meilleur co-total pour lui face à un même adversaire. Cependant, sa plus grande réussite tient au danger constant qu’il inspire. Même sans marquer, il attire l’adversaire et libère les autres.
La fin est signée Désiré Doué. Entré sans pression, le jeune Parisien a d’abord tenté d’enrouler, puis il a tapé le poteau. Enfin, il a ajusté du gauche pour conclure. Déjà, le style se dessine : prise d’information rapide, appel court, finition propre. Paris peut y voir une ressource majeure pour enchaîner.
- Hakimi : 2 buts, 4 projections dangereuses, 1 tacle clé.
- Dembélé : 5 passes clés, 7 dribbles tentés, 1 avant-dernière passe sur le 3-0.
- Doué : 1 but, 1 poteau, 2 appels gagnants en profondeur.
| Joueur | Buts | Passes clés | Dribbles réussis | Tirs |
|---|---|---|---|---|
| Achraf Hakimi | 2 | 1 | 2 | 3 |
| Ousmane Dembélé | 0 | 5 | 4 | 2 |
| Désiré Doué | 1 | 0 | 1 | 3 |
Images et angles d’analyse
Le second but de Hakimi résume l’intention parisienne : attirer d’un côté, conclure de l’autre. Et la dernière action, initiée par Zaïre-Emery, rappelle que le milieu sait aussi allonger et trouver la faille au bon moment.
Les séquences vidéo soulignent l’enchaînement contrôle-passe-sprint sur le couloir droit. Une mécanique huilée, presque chirurgicale.
Brest, regrets et promesses : du penalty manqué à l’impuissance offensive
Le souffle brestois a existé, mais il a manqué de liant. La première heure tient par l’engagement. Les Taylors défendent en bloc et ferment les demi-espaces. Puis l’instant clé survient. Le penalty de Del Castillo s’envole. L’énergie se délite. La suite devient une course contre le temps. Malgré la bonne entrée de Hamidou Makalou et l’activité de Kenny Lala, Brest ne parvient plus à enchaîner trois passes dangereuses dans le dernier tiers.
Le choix de laisser Baldé menacer en profondeur a failli payer. En fin de match, il résiste à Hernandez et cadre au sol. Chevalier s’interpose. Cette image illustre le manque d’étincelle offensive. Les transitions semblent trop linéaires. Et les centres manquent de présence dans la surface. Les remplacements (sorties de Hugo Magnetti et Bradley Locko) offrent des jambes, mais pas de rupture.
Pourtant, il y a des points positifs. Le tacle de Junior Diaz sur Dembélé a évité le break plus tôt. Les sorties de balle brèves, par séquences, ont mis Paris en déplacement latéral. Et le public a poussé jusqu’au bout. Sur Canal+, l’enthousiasme s’entendait, porté par une enceinte qui croit aux siens. Dans la rue autour du stade, les maillots Kappa fleurissaient, fiers malgré l’issue.
- Regrets : penalty raté, manque de liant dans l’axe.
- Valeurs : abnégation, duels aériens solides.
- Axes : variation des centres, présence seconde ligne, blocs plus compacts.
| Indicateur Brest | Valeur | Lecture |
|---|---|---|
| Tirs totaux | 7 | Volume correct, danger limité |
| Tirs cadrés | 3 | Chevalier vigilant |
| Penalty | 1 (manqué) | Tournant du match |
| Centres réussis | 4 | Présence insuffisante dans la surface |
Quelle suite pour les Ty-Zefs ?
Le calendrier impose une réaction mesurée. Brest doit garder ses fondamentaux défensifs. En revanche, il faut diversifier les sorties à deux ou trois touches. La relation côté gauche peut être renforcée pour créer une alternative crédible au couloir de Lala. Ce groupe possède le tempérament. La précision doit suivre.
- Améliorer : variation des appels, qualité du dernier centre.
- Conserver : pressing déclencheur sur passe latérale adverse.
- Capitaliser : agressivité contrôlée dans les duels.
La bataille tactique s’est perdue ce soir, mais l’identité brestoise reste lisible. C’est la base d’un rebond.
Le miroir du classement et des enjeux: leadership provisoire, calendrier et fenêtres médiatiques
Sportivement, ce 3-0 redonne de l’élan. Le PSG reprend provisoirement la tête devant l’OM, attendu à Lens plus tard dans la soirée. L’écart est fragile, mais symbolique. Après deux nuls, renouer avec la victoire compte autant que la manière. Ici, la manière existe. Le clean sheet aussi. Pour Brest, le classement reste dense. La marge se jouera sur la capacité à convertir ces moments charnières.
Médiatiquement, l’exposition Canal+ amplifie la portée du score. En bord pelouse, les maillots Nike et Kappa fixent le cadre visuel d’une ligue qui grandit. La Ligue 1 Uber Eats continue d’étendre sa fenêtre à l’international, notamment grâce aux affiches où Paris impose un récit. Dans ce récit, les sponsors entrent en scène : Qatar Airways sur la tunique parisienne, l’héritage Accor Live Limitless dans la mémoire récente du club. La marque matchday se raconte aussi en tribunes.
Économiquement, une large victoire nourrit l’attractivité. Les recettes de billetterie et l’audience se répondent. La prochaine réception au Parc des Princes bénéficiera de cet élan. Les fans veulent voir des dynamiques se confirmer. Et les joueurs, eux, adorent surfer sur une confiance installée. L’enjeu sera clair : maintenir l’intensité sans se crisper.
- Classement : Paris 1er provisoire, clean sheet valorisant.
- Image : synergie performance/brandings (Nike, Qatar Airways, Kappa).
- Calendrier : garder la main avant un bloc de matches plus dense.
| Rang | Club | Points | Diff. | Forme |
|---|---|---|---|---|
| 1 | PSG | 20 | +12 | V-N-N-V |
| 2 | OM | 19* | +9 | N-V-V |
| 9 | Brest | 12 | -2 | D-N-V |
Fil rouge supporters : Léo, 11 ans, et l’épreuve du réalisme
Dans la tribune Quimper, Léo porte le maillot rayé rouge et blanc. Il a cru à l’égalisation. Le penalty l’a soulevé. La frappe l’a assis. Ce contraste raconte le match. Il apprend que l’élite pardonne peu. Et que la précision, parfois, vaut un monde. C’est dur. Mais c’est formateur. La prochaine fois, il sera encore là.
- Emotion : montagnes russes en quelques minutes.
- Leçon : efficacité des zones décisives.
- Perspective : rendez-vous au Parc des Princes pour tester la solidité parisienne.
Le leadership n’est jamais acquis. Il se protège semaine après semaine, avec du jeu et des nerfs.


